Tout savoir sur le moustique tigre

Le moustique tigre, originaire d’Asie du Sud-Est, est l’une des cent espèces les plus invasives au monde. Il fait partie des catégories de moustiques qui pique l’Homme. Ce sont les femelles qui piquent pour prélever le sang, qui contient les protéines nécessaires à la maturation des œufs.

Le moustique tigre est noir, d’environ 5mm, avec des marques argentées. Il est vecteur d’agents pathogènes transmissibles à l’être humain : Chikungunya, Dengue, Zika, …

Ce moustique se développe majoritairement en zone urbaine. La femelle pond ses œufs (jusqu’à 250) dans les petits volumes d’eaux stagnantes, même propres (coupelles et pots de fleurs, gouttières, réservoirs d’eau, creux d’arbres, objets abandonnés dans le jardin …). Il est principalement en activité du printemps à l’automne, en journée, avec un pic d’agressivité à l’aube et au crépuscule. Il rayonne sur environ 100 mètres autour de son lieu de naissance.
 

Pourquoi lutter contre le moustique tigre ?
Le moustique tigre est vecteur de virus. Il n’existe, à ce jour, aucun traitement contre ces maladies.
 

Comment lutter contre la prolifération du moustique tigre ?

80% des sites larvaires sont créés par l’homme autour de son habitation (jardins, terrasses). La lutte contre sa prolifération est alors l’affaire de tous. Aussi, il faut détruire ses œufs et donc supprimer les eaux dans lesquelles les femelles pondent. Pour cela :

-    Éviter et vider les eaux stagnantes (changer l’eau des vases toutes les semaines, vider les creux d'arbres ou les bambous cassés, dont chaque tige brisée et creuse devient un réceptacle, …) ;
-    Éliminer les lieux de repos des moustiques (débroussailler et tailler les herbes hautes et les haies, …) ;
-    Protéger votre habitation (bon écoulement des eaux de pluies, vider les retenues d’eau des climatiseurs, …).
Pour plus de renseignements, RDV sur le site de l’ARS, onglet « comment éviter que le moustique ne prolifère ? ».

Les insecticides n’ont qu’un effet limité et de courte durée. Il est plus judicieux d’éliminer les gîtes larvaires : c’est plus efficace, plus écologique et moins coûteux.

Check-list des bons gestes

Mémo

Pour plus d’informations,RDV sur le site de l’ARS